| | le vocabulaire comme arme politique
de François-Bernard HUYGHE
La réélection d’E. Macron a montré une France fracturée et où domine le vote protestataire. Pro et antisystème, mondialistes et souverainistes, populistes et élites, identitaires et progressistes… les lignes de front sont multiples. Sociologiquement il est admis de distinguer au moins un bloc populaire de droite (moins riche, moins diplômé, périphérique), un autre de gauche (plus urbain, plus diplômé, jeune) et un bloc élitaire (CSP, macroniens, libéraux, plus âgés). Mais culturellement, idéologiquement, nous ne sommes pas moins divisés : du destin de la planète à la consommation de viande, ou du risque de guerre à l’écriture inclusive, il n’est guère de sujets sur lequel nous ne nous déchirions. Or ces tensions idéologiques passent par les mots et par leur maîtrise. Donc par des vocabulaires disputés et des sémantiques en lutte. |
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de Raphael PIASTRA
Les institutions de la Ve République sont toujours au cœur de l’actualité. Ne serait-ce que par les élections. Les crises récentes (gilets jaunes, Covid, Ukraine) aussi ont révélé le rôle de certaines. Chaque institution a été, plus ou moins, au centre du jeu : président, Premier ministre, ministres, Parlement, Conseil d’État, Conseil Constitutionnel.
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Conquête d’un continent, siècle d’or hispanique, empire novateur, indépendances et luttes idéologiques... L'Amérique latine n'a jamais cessé de se battre. Depuis l'effondrement des empires aztèque et inca jusqu'aux guerres de libération du XIXe siècle, ce territoire s'est forgé dans le choc des volontés et des visions du monde. |
| | | Une stratégie d'avenir pour les territoires
de Claude Rochet
Dans cette étude, Claude Rochet nous montre que la théorie du développement par les métropoles est non seulement profondément remise en cause aux États-Unis, mais qu’elle est également démentie par l’économie de l’innovation et du développement. Il est temps de remettre les villes petites et moyennes au centre du tableau. L’histoire des dynamiques urbaines, mais aussi le contexte de la révolution numérique montre qu’elles fournissent le cadre le plus favorable à l’innovation et au développement. Elles répondent mieux aux enjeux économiques et énergétiques du moment, en permettant une cohésion entre villes et territoire.
Cette étude s’appuie sur de multiples réussites de terrain. Commencer à mailler la France des 150 villes moyennes, c’est sortir de l’opposition, politiquement et socialement destructrice, entre métropoles et périphérie. |
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